Stop au réarmement européen

Die petisie is gerig aan
Members of national parliaments, European heads of state and government, Members of European parliament, President and vice-presidents of the European Commission

1 629 Handtekeninge

33 %
5 000 vir versamelingsteiken

1 629 Handtekeninge

33 %
5 000 vir versamelingsteiken
  1. Begin Julie 2025
  2. Versameling steeds > 5 maande
  3. Voorlegging
  4. Dialoog met ontvanger
  5. Besluit
Persoonlike Data
 

Ek stem in tot die berging van my data. Ek kan hierdie toestemming te eniger tyd herroep.

nuus

2025-07-08 11:13

We suppressed the last sentence (signature) as it was repeated


Neue Begründung:

Le 4 mars 2025, la Commission européenne a présenté son plan ReArm Europe, appelant les pays de l'UE à consacrer 800 milliards d'euros supplémentaires à leurs dépenses militaires au cours des quatre prochaines années.Une telle augmentation se ferait principalement par le biais d'un accroissement de la dette nationale, selon les mesures incitatives proposées par la Commission. Dans le contexte actuel d'austérité budgétaire, cela conduirait nécessairement à de nouvelles coupes dans des domaines tels que l'État-providence, la santé et l'éducation, mais aussi l'aide extérieure ou les politiques environnementales et climatiques. Rappelons que les forces armées mondiales représentent environ 5,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et se classeraient au quatrième rang des émetteurs si elles constituaient un pays; et ce sans tenir compte de l'impact environnemental des destructions causées par les guerres et la reconstruction post-conflit. Une étude récente alerte sur le fait que le réarmement prévu par la seule OTAN pourrait augmenter les émissions de GES de près de 200 millions de tonnes par an.Ce plan ReArm Europe n'est pas tombé du ciel: l'UE subventionne de plus en plus l'industrie de l'armement depuis 2017, d'abord pour la recherche et le développement d'armes nouvelles ou améliorées, puis pour renforcer les capacités de production, à commencer par les munitions et les missiles, et subventionne maintenant aussi les États membres qui décideraient d'acquérir conjointement des armes et d'autres biens militaires. La motivation clairement exprimée est d'abord de développer la prochaine génération d'armes, c'est-à-dire de préparer les guerres de demain. Ensuite, il s'agit de renforcer la compétitivité mondiale de l'industrie de l'armement, c'est-à-dire sa capacité à exporter vers le marché mondial, y compris vers les pays en guerre et les régimes autoritaires.Les programmes d'aide au réarmement de l'UE sont déjà accessibles à la Norvège et le seront probablement bientôt à d'autres pays non membres de l'UE, tels que le Royaume-Uni et la Suisse. L'UE envisage même des partenariats avec la Turquie et des pays non européens.Non seulement l'UE a créé des fonds spéciaux pour l'industrie de l'armement, mais elle utilise désormais de plus en plus d'autres programmes civils pour financer cette industrie, en particulier le Fonds européen de cohésion pour le développement régional, dont les fonds pourraient être partiellement détournés pour agrandir ou créer de nouvelles usines de production d'armes.De plus, cela se produit dans un contexte où les dépenses militaires ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie. Les 27 pays de l'UE ont dépensé collectivement 370 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation de 9,4 % par rapport à 2023 et de 35 % par rapport à 2020.Les 27 pays de l'UE et les pays européens membres de l'OTAN dépensent toujours ensemble trois fois plus que la Russie en dépenses militaires. Les 27 pays de l'UE disposent à eux seuls d'une capacité militaire au moins égale, voire (dans plusieurs domaines) supérieure à celle de la Russie (effectifs militaires et armement conventionnel). La probabilité d'une attaque russe contre un pays européen membre de l'UE ou de l'OTAN est actuellement très faible. Ce qu’il faut craindre c’est que la course européenne au réarmement ne devienne une prophétie auto-réalisatrice: c'est ce qu'on appelle le dilemme de la sécurité, c'est-à-dire lorsque chaque pays perçoit l'autre, et son processus de réarmement, comme une menace et se sent obligé d'aller plus loin dans le réarmement dans un cycle sans fin, jusqu'à ce que la guerre éclate. L'histoire nous a montré à maintes reprises que la combinaison de rivalités entre puissances et de course aux armements est la voie la plus sûre vers la guerre.Il est temps que les pays européens et l'UE cessent d'alimenter la course mondiale aux armements et commencent à consacrer toutes leurs ressources à des moyens non violents pour résoudre et prévenir les conflits: cela signifie que nous devons commencer à sortir des sentiers battus et à élaborer une approche de sécurité commune pour le continent européen.La campagne Stop ReArm Europe, à l'origine de cette pétition, a pour ambition de contribuer à la reconstruction d'un mouvement européen pour la paix fort et coordonné et appelle les citoyens à la soutenir.Merci pour votre soutien, Stop Rearm Europe , Viennesoutenir.


Signatures at the time of the change: 1,242


Help om burgerlike deelname te versterk. Ons wil graag u bekommernisse laat hoor terwyl ons onafhanklik bly.

Bevorder nou