Les citoyennes, citoyens, habitantes, habitants, associations culturelles et sociales, collectifs, artistes, artisanes, artisans, publics de la ville de Forcalquier et sa communauté de communes
Peticioni i drejtohet:
Les citoyennes, citoyens, habitantes, habitants, associations culturelles et sociales, collectifs, artistes, artisanes, artisans, publics de la ville de Forcalquier et sa communauté de communes
Nous, citoyennes, citoyens, habitantes, habitants, associations culturelles et sociales, collectifs, artistes, artisanes, artisans, publics de la ville de Forcalquier et sa communauté de communes apprenons la décision soudaine et non concertée de la mairie de retirer l’accès des Caves à Lulu aux associations à partir de début avril 2025. Il s’agit d’un changement radical d’affectation vers une extension du musée patrimonial historique de la ville. Si nous nous réjouissons de la réhabilitation totale du bâtiment du centre d’art contemporain Boris Bojnev, nous déplorons vivement la transformation de ce lieu symbolique et singulier et la perte d’un bien commun adapté à une diversité d’expressions culturelles que n’offrent pas les autres équipements de la ville.
arsye
Nous défendons une culture plurielle toute l’année pour toutes et tous. Plus généralement nous regrettons le manque d’intégration des associations locales à la politique de la ville et sommes inquiets de la disparition des espaces de rencontres accessibles à toutes et tous. Afin de maintenir la qualité de l’offre culturelle, la demande des publics et la richesse du tissu social et associatif de la ville, nous demandons que les Caves à Lulu restent accessibles aux associations locales.
Il nous reste alors deux choix:
- Soit on ne fonctionne plus que dans les salles et lieux privées
- Soit on continue à penser que les salles et espaces municipaux font partie des biens communs et publics et leur accès doit donc être garanti à tous et toutes, tous.tes les artistes, tous.tes les habitant.es, toute l’année !
Nous considérons qu’un programme culturel municipal aussi alléchant et grand public qu’il soit, ne constitue pas une politique culturelle ouverte, pertinente car diversifiée, accessible à, et construite avec et par tous.tes !
Nous comptons poursuivre ce combat !
Le collectif Caves à Lulu4ever se dissout avec la fin de cette pétition, pour renaître sous une autre forme.
Si vous souhaitez être tenu.es au courant de nos prochaines réflexions et actions et encore mieux, si vous avez envie d’y participer, écrivez-nous à: lescavesalulu4ever@proton.me (adresse mail momentanément maintenue)
Il nous reste alors deux choix:
- Soit on ne fonctionne plus que dans les salles et lieux privées
- Soit on continue à penser que les salles et espaces municipaux font partie des biens communs et publics et leur accès doit donc être garanti à tous et toutes, tous.tes les artistes, tous.tes les habitant.es, toute l’année !
Nous considérons qu’un programme culturel municipal aussi alléchant et grand public qu’il soit, ne constitue pas une politique culturelle ouverte, pertinente car diversifiée, accessible à, et construite avec et par tous.tes !
Nous comptons poursuivre ce combat !
Le collectif Caves à Lulu4ever se dissout avec la fin de cette pétition, pour renaître sous une autre forme.
Si vous souhaitez être tenu.es au courant de nos prochaines réflexions et actions et encore mieux, si vous avez envie d’y participer, écrivez-nous à: lescavesalulu4ever@proton.me (adresse mail momentanément maintenue)
- RV au service culturel: Mme Barbier nous a brossé un tableau qui reflétait le peu de moyens dont disposait le service culturel de la mairie, et donc la difficulté de s’occuper spécialement des associations, leurs demandes de salles ou tenir un listing à jour de celles-ci. Un poste dédié uniquement aux associations nous parait être indispensable pour une ville avec une telle richesse associative ! Mme Barbier invite toute association voulant être dans ce listing de s’inscrire à : associations@ville-forcalquier.fr
Nous avons évoqué les dépenses énormes pour les grands spectacles, mais elle répondait que ce n’étaient pas les mêmes budgets.
Sur la méthode pour obtenir une salle, nous avons compris que le service culturel était totalement débordé avec toutes les demandes et que la coordination était compliquée. Elle devait envoyer un nouveau protocole clarifié à toutes les associations, ce qui n’a pas été fait. Aux dernières nouvelles, c’est le Service Culturel qui s’occupe des réservations des salles. Il faut poser sa demande par email à Mme Barbier: service.culturel@ville-forcalquier.fr
Pour les alternatives de salles, elle a délégué une stagiaire pour nous faire visiter l’ancien tribunal de justice, Place du Palais. Ce sont des salles exiguës, pour la plupart, et même la plus grande est loin d’avoir les possibilités et les volumes des Caves à Lulu, et encore moins le cachet.
Nous avions demandé à visiter l’ancien bâtiment de la Communauté de communes, et jusqu’à présent, il n’a pas été donné suite à cette demande. Il y a une journée portes ouvertes de cet immeuble ce 29 septembre.
5) Conclusions:
TOUT ÇA POUR ÇA !
Nous constatons que la fameuse CONCERTATION que nous avions demandé le 5 mai et dont le maire se revendique dans toutes ses communications, n’a rien apporté en terme de changements de politique culturelle ni de prise en compte du tissu associatif culturel dans son ensemble.
On est dans du « cause toujours ».
Les Caves à Lulu sont définitivement perdues pour le spectacle vivant, les ateliers et expositions diverses, les performances et autres événements festifs ou conviviaux des associations du territoire.
Nous tenons à informer également du fait que notre collectif a essuyé et affronté des quantités considérables d’attaques verbales insensées, de contre-vérités et tentatives de ridiculisation, que ce soit durant le Conseil Municipal, dans le bulletin municipal Forc’actus ou dans une certaine presse locale qui a volontairement omis de publier notre droit de réponse dans la forme et aux endroits exigé.es par la loi. Tous les coups seraient-ils permis ?
Et que penser du meeting pompeux organisé par la mairie le 28 août dernier (date bien choisie car 2 jours après commençait la période pré-électorale durant laquelle une telle réunion ne pouvait plus se tenir au frais de la commune) à la Bonne Fontaine où le maire a présenté son clinquant programme pour la culture 2025/26 :
- un spectacle par mois avec des grosses têtes d’affiche à la Salle Bonne Fontaine
- un groupe de travail « Culture » composé par des représentant.es de l’Ecole de Musique, des Ateliers ouverts, de l’Hôtel d’Astier (lieu privé qui accueille des spectacles et des ateliers d’arts plastique) et des représentants du patrimoine.
- la présentation des futurs pôles culturels (en cas de ré-élection du maire bien sur)
- le rachat du magasin à droite du futur musée a été acheté par la mairie pour en faire une galerie d’art
- la construction d’un auditorium, de salles de répétition, de danse, de résidences, de plus de 1000 m2 pour, avant tout, l’École de Musique et de danse, (env. 3 Millions d’€).
- la rénovation du Tribunal de Justice, Place du Palais, pour - encore - des ateliers d’art plastique et des expositions, (env. 1,2 Millions d’€)
Comme un participant à cette grande mise en scène l'a fait remarquer publiquement :
« Attention à la Luberonisation de Forcalquier ! » et une autre de demander: « Mais où iront tous les spectacles qui ont eu lieu aux Caves à Lulu ? » Réponse du maire : ils iront dans tous ces autres lieux. Vraiment ? Qui décide et comment, sur les attributions prioritaires ?
Lors de cette présentation quelques flèches contre notre collectif n’ont pas manqué.
Nous constatons donc, que les représentant.es du spectacle vivant et de la culture hors grand shows, - art singulier, multidisciplinaire, théâtre, ateliers d’éducation populaire et artistique, poésie, théâtre de rue, danse dans sa diversité, performances, musique expérimentale, conférences, cinéma de création, événements littéraires, création sonore, etc. - n’ont à nouveau pas été convié.es pour ce Groupe de travail « Culture ».
Comment est-ce possible ?
Et que les choses soient claires: nous ne voulons en aucun cas mettre en concurrence nos démarches culturelles avec celles soutenues et consultées par la mairie !
Mais tout le monde doit être pris en compte !
