Nous nous opposons à la multiplication de ces gîtes pour les raisons suivantes :

• surdensité : conflits de voisinage, perte d’intimité des habitants, pression sur les infrastructures (eaux usées, routes, déchets…) et sur l’environnement (altération du paysage, bétonisation, destruction de biotopes…)
• implantations centrales et incongrues
• risque de désertification des villages au profit du tourisme, et répercussion sur la cohésion sociale et les institutions collectives telles que les écoles
• pression foncière : augmentation du prix de l’immobilier et des loyers ; raréfaction des locations et des achats accessibles aux habitants (en particulier les jeunes)
• autres nuisances : bruit, odeurs (barbecues, moteurs…), augmentation du trafic automobile et de la vitesse, problèmes de stationnement
• pénuries d’eau dans un contexte de sécheresses répétées
• pas d’intervention possible des propriétaires non-résidents en cas de nuisances occasionnées par les gîteurs
• plus-value économique restreinte, voire nulle (pas d’activité commerciale dans certains villages)
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